Dans le huis clos d’une maison abandonnée, je me suis livrée à mon objectif pour interroger ma part d’étrangeté. Et c’est sous les grimaces de l’enfant que j’ai trouvé la bonne distance pour exprimer ces fêlures psychiques que je ressens aujourd’hui dans ma vie d’adulte.
L’effervescence,
des jours d’été.
Le bruit du silence.
Le Pink Palace, c’est tout un monde. Lorsque l’on pousse leur lourde porte noire, on découvre ce petit club dans lequel le rose pourpre des néons habille les murs et le corps des filles. Ici, les étoiles sont des plafonds lumineux, les sofas recouverts de velours et les jeux de lumière ajoutent à l’ambiance parfois étourdissante. A demi-nues, hissées sur des talons de quinze centimètres, les filles attendent alors lascivement le client.